Si votre chien a malgré tout une respiration trop rapide, des halètements excessifs et une salivation importante, une température corporelle très élevée, des vomissements et diarrhées (plus ou moins hémorragiques), des tremblements musculaires, un état léthargique, des mouvements inhabituels ou encore des convulsions ou une perte de conscience, vous devez tenter de réduire sa température en le plaçant dans un endroit frais et en le mouillant avec de l'eau à l'aide d'un gant. Ne l'immergez en aucun cas dans de l'eau, cela pourrait entraîner une vasoconstriction périphérique qui gênerait encore davantage l'évacuation de la chaleur. Vous pouvez également utiliser des glaçons à placer autour de sa gorge, de ses aisselles et à l'intérieur de ses cuisses.
Une fois que ces mesures de refroidissement ont été mises en œuvre, n'attendez pas pour vous rendre chez votre vétérinaire qui pourra traiter le choc et prendre en charge les conséquences éventuelles du coup de chaleur telles que l’œdème cérébral, l'insuffisance rénale ou les troubles cardiaques.
L'hyperthermie qui s'installe peut entraîner des lésions cellulaires graves et irréversibles et conduire à un état de choc pouvant aller jusqu'à la mort ! Votre vétérinaire pourra alors décider de garder votre chien en observation et recourir à l'oxygénothérapie ou le placer sous perfusion.
Le taux de mortalité est maximal au cours des premières 48 heures. Des complications tardives sont toujours possibles au-delà de 72 heures, telles qu'une insuffisance rénale chronique.
Sachez enfin que les frais de cette éventuelle prise en charge sont remboursés par l'assurance santé animale si vous avez souscrit une mutuelle pour votre chien.