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Tout savoir sur... La perception olfactive du chien

Tout savoir sur... La perception olfactive du chien

Posté le 09/11/2020

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L’odorat est le sens permettant la perception de molécules chimiques par la muqueuse nasale. Certaines...
2020-11-09T00:00:00+01:00

Tout savoir sur... La perception olfactive du chien 


L’odorat est le sens permettant la perception de molécules chimiques par la muqueuse nasale. Certaines molécules chimiques restent identifiables dans l’environnement quelques heures, quelques jours voire quelques semaines après leur dépôt.

Le chien est un animal macrosmatique : son odorat, qui est son sens principal, lui permet de détecter des molécules 10 000 à 100 000 fois moins concentrées que celles que l’humain peut percevoir.

Le museau


Le museau du chien est fonction de ses caractéristiques morphologiques (aplati pour les brachycéphales, court pour les mésocéphales ou allongé pour les dolichocéphales).

Les chiens ayant l’odorat le plus développé ont généralement le museau allongé, puisque celui-ci possède plus de surface de muqueuses olfactives. Mais les chiens aux oreilles tombantes ont également un avantage puisque lors des mouvements de tête, leurs oreilles redirigent la capture des molécules odorantes flottant dans l’air.

Le champion du flair qui cumule ainsi nez allongé et oreilles tombantes est le Chien de Saint-Hubert.

L’humain n’a eu de cesse que d’utiliser le chien pour la détection de personnes disparues, d’explosifs et de stupéfiants, ou encore de certaines maladies (infections cutanées, mélanome, cancer ovarien, diabète, crises convulsives, coronavirus). Mais les études scientifiques de fiabilité et de reproductibilité de l’intelligence olfactive canine ne sont pas assez nombreuses et ne permettent pas encore de pouvoir utiliser l’odorat du chien comme preuve légale.

La truffe


La truffe du chien, qui tient son nom du champignon éponyme en raison de sa forme et de sa couleur, est unique au monde. Ridée de sillons, elle est, à l’instar des empreintes digitales humaines, propre à chaque individu.

Une truffe humide n’est pas nécessairement signe de bonne santé ; elle n’est pas mouillée en permanence. Le rôle du mucus qui la recouvre permet de solubiliser les molécules odorantes afin d’en faciliter l’absorption.

Les narines


Les narines du chien, en forme de virgules, sont dotées d’une valve qui s’ouvre et se ferme afin de diriger le flux d’air, expulsé par les fentes latérales, lui permettant de préserver toutes les propriétés chimiques de l’odeur.

Les narines peuvent également être utilisées par le chien indépendamment l’une de l’autre. Alors que la narine droite recueille plus particulièrement les stimuli négatifs, la narine gauche, quant à elle, recueille les stimuli positifs.

Les fosses nasales


Les fosses nasales du chien permettent de scinder l’air inspiré en deux : alors qu’un flux lent va directement remplir les poumons, un flux rapide est dirigé vers le système olfactif.

Le chien génère des inspirations saccadées (environ cinq cycles inspirations-expirations par seconde). Dans ce tourbillon d’air, les molécules odorantes, filtrées, réchauffées et humidifiées par la truffe, atteignent l’épithélium olfactif.

La muqueuse nasale du chien, qui contient entre 100 à 300 millions de cils (contre 3 à 10 millions chez l’humain), peut atteindre une surface totale de 150 cm3 (contre 10 cm3 chez l’humain).

Les cils captent les molécules et transmettent alors un signal au bulbe olfactif, dont les terminaisons nerveuses se projettent dans une zone du cerveau dédiée à l’olfaction, le cortex olfactif, qui représente un tiers du cerveau canin (six fois plus que chez l’humain).

Les phéromones


Les phéromones ont été définies en 1959 par Peter Karlson et Martin Lüscher, biochimiste allemand et entomologiste suisse, comme des "substances sécrétées par un animal vers l’extérieur provoquant une réaction spécifique chez un individu récepteur de la même espèce".

D'un point de vue purement scientifique, il n’existe qu’une seule phéromone de mammifère démontrée chez le lapin, contenue dans le lait maternel et qui déclenche, chez le lapereau, une réaction spécifique de "rooting" (recherche de la mamelle).

En l’état actuel de l’éthologie, aucune "phéromone" n’a donc été démontrée chez le chien (ni le chat).

Mais alors, qu'en est-il des diffuseurs de phéromones ? Il s’agit en réalité de diffuseurs de "composés chimiques" et non de "phéromones" au sens strict du terme. Son utilisation ne se justifie que par l’intérêt commercial des marques.

L'organe voméronasal


Le chien possède néanmoins un organe particulier, situé entre le nez et la bouche : l’organe voméronasal de Jacobson (ou "OVN"). Cet organe permet la perception de "molécules chimiques" (et non "phéromonales") responsables des motivations sociales, sexuelles et sécuritaires et l’identification de congénères voire d’individus d’espèce différente.

Certaines parties du corps sont riches en odeurs : le menton, les lèvres, les joues, les oreilles, les coussinets, les glandes mammaires, le dessous de la queue, l’anus, le sexe, ou les aisselles, les mains, les pieds et toutes les zones riches en substances odorantes chez l’humain, mais également les urines et les matières fécales. 

Les molécules chimiques du chien et de l’humain ont à ce titre probablement des composantes communes (perceptibles par les autres espèces) et des composantes spécifiques (imperceptibles par les autres espèces).

Cela permettrait d’expliquer comment le chien est capable de détecter certaines maladies humaines présentant des marqueurs chimiques dans le sang, éliminés dans la transpiration et par les urines ou de "sentir la peur".

Les troubles de l'odorat


Les troubles de l’odorat peuvent faire partie des troubles du comportement organiques chez le chien.

Peu apparents (dysfonctionnement de l’organe voméronasal à la suite d’une infection chronique des voies respiratoires supérieures ou fracture du palais), ces troubles peuvent être à l’origine de la modification de comportements de communication intraspécifique (régulation sociale ou sexuelle).

Il existe également des troubles dissociatifs comme la cacosmie (sensation de mauvaise odeur) ou la phantosmie (sensation d’odeur inexistante) qui, bien que difficiles à mettre en évidence chez l’animal, peuvent provoquer des hallucinations complexes chez le chien.

Tableau récapitulatif du Docteur Bertrand L. Deputte, Psychologie animale, AFPAG, 2020

Aurélie Moulet

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 Aurélie Moulet
Coach canin comportementaliste

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