Qui suis-je ?
Mon histoire |
J'ai toujours grandi avec une profonde admiration pour le Chien. Ce respect de l'animal. Un respect physique. Un respect moral. Un respect presque spirituel.
2003 : Naissance d'une passion
Je n'ai pas eu la chance, contrairement à la plupart de mes collègues, de vivre auprès de chiens. Pourtant, j'ai toujours grandi avec une profonde admiration pour le Chien. Ce respect de l'animal. Un respect physique. Un respect moral. Un respect presque spirituel.
Mon histoire commence en 2003. Cette année-là, du haut de mes 10 ans, je fais la rencontre d'une équipe de meneurs d’attelages et d’une cinquantaine de chiens nordiques installés en plein cœur de la région franc-comtoise.
Cette rencontre hors du temps bouleversa ma vie et ce parc polaire devint mon école pendant près de cinq ans. Chaque année, hiver comme été, je rejoignais l'équipe pour en apprendre davantage sur le métier de "musher" et comprendre les fondamentaux de ce lien mythique qui unit l'homme à l'animal.
L'hiver, je prenais le guidon de mon propre traîneau et j’avais la responsabilité de mon "team" que j'entraînais à vide, lesté par des sacs de sable, en suivant les autres attelages dans la combe des cives doubienne.
L'été, j'accompagnais les visiteurs en cani-randonnée, en pulka verte ou en cani-kart trois et quatre roues et je m'occupais de l'entretien du parc, la plupart du temps seule avec les chiens laissés en libre.
Personne n’aurait pu imaginer que je deviendrais cette petite fille qui "parle Chien". Je me réveillais Chien. Je mangeais Chien. Je dormais Chien.
2017 : Sortie d'études et entrée dans la vie active
En 2017, après un baccalauréat littéraire et six années d’études supérieures en droit, j'entre dans la vie active et commence à travailler en tant que juriste pour de grands groupes de communication et de production audiovisuelle et événementielle. Mais je ne me sens pas à ma place dans ce milieu en recherche constante de profit. Plus encore, je sais que quelque chose m'attend ailleurs.
2018 : Voyage au coeur du Grand Massif des Alpes pour La Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, remise en question et adoption d'Olaf
En 2018, je m'éloigne quelques jours de la vie parisienne pour me rendre à Samoëns, au coeur du Grand Massif des Alpes, et assister au départ de La Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, une course à étapes de chiens de traîneau parmi les plus exigeantes du monde. Il n'existe pas suffisamment de mots pour décrire cette expérience hors du commun.
Après une année physiquement et psychologiquement difficile, je me résigne finalement à poursuivre dans un métier qui n’est définitivement pas le mien et me résous à démissionner. En pleine remise en question, tant sur le plan professionnel que personnel, je ressens alors ce besoin inéluctable de me retrouver à nouveau auprès de chiens et décide de visiter un refuge SPA.
L’adoption inespérée d’Olaf raviva irrémédiablement cette passion canine enfouie si profondément en moi. Certes, il n'avait rien à voir avec les chiens nordiques de mon enfance. Mais je me suis retrouvée en lui. Saisi par la fourrière et victime, comme beaucoup d'autres chiens de son morphotype, de délit de faciès, il lui aura fallu du temps avant de trouver sa place et de faire à nouveau confiance à l'Homme.
C’était acté. Nous formerons notre propre "team". La marche devint alors mon exutoire et je fis de nos interminables promenades quotidiennes mon cheval de bataille. J'eus le meilleur professeur. Olaf m'enseigna la résilience et me permis d'entrevoir de nouvelles opportunités.
2019 : Obtention de l'ACACED et création de The New Walker
En 2019, à 26 ans, je me lance le plus grand défi de toute ma vie : faire de cette passion inassouvie un véritable métier. Je ne serai ni juriste, ni "musher", mais "coach canin comportementaliste". Je ferai désormais de la condition canine ma priorité. J’obtiens mon certificat de capacité (ACACED) et j’ouvre alors ma propre entreprise de coaching canin dans le sud des Yvelines.
Je deviens dans le même temps bénévole pour la SPA, côtoyant, non sans dégoût, les sévices de la maltraitance animale et constatant, avec horreur, tout ce que l'ego humain est capable de faire.
J'assiste également au colloque "Droits et personnalité juridique de l'animal" avec, notamment, Monsieur Roger Badinter, de La Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences (LFDA) à l'Institut de France de Paris, ce qui me permet de donner un véritable sens et une orientation à ma formation juridique en l'associant à un sujet qui me tient tant à coeur : faire de l'animal un sujet de droit.
2020 : Formation continue et développement de l'activité
En 2020, j'ai la chance d'assister une nouvelle fois au départ de La Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, mais, cette fois-ci, en compagnie d'Olaf. La boucle est enfin bouclée. Les chiens font désormais partie intégrante de ma vie.
Je commence alors à me former auprès de professionnels reconnus pour leur approche holistique du Chien et me passionne pour l’éthologie canine, la science du comportement canin.
Je suis plusieurs formations à distance, notamment sur la plateforme Muzo+ : "Analyse et modification comportementale" (ABA - Applied Behavior Analysis) et "Face à l'environnement : Aider les chiens réactifs, agressifs et phobiques" avec Lisa Longo de Animal Académie, "Medical Training" avec Iris Castaing de Ludicanis, "Marche en laisse" avec Winy Verchueren de Canécole, "Structure et Flatwork" avec Camille Nguyen et actuellement "L'approche scientifique du comportement" avec Stéphanie Deldalle de A2C ainsi qu'une formation en "Psychologie Animale" avec le Professeur Bertrand L. Deputte sur la plateforme AFPRO.
Je participe également à plusieurs stages en présentiel : "Premiers secours chiens et chats" (PSCC 1) avec Chrystel Herbulot de Edu'Cat Pat chez Aurélie Santin-Fabre de Canis Familiae, "Chiens réactifs : Comment gérer ?" avec Chrystel Herbulot de Edu'Cat Pat et "Initiation aux massages canins" avec Valérie Garcia de Convergences Animales chez Chrystel Herbulot de Edu'Cat Pat.
J'assiste enfin à plusieurs conférences : "Regards croisés sur l'éthologie" avec Sarah Jeannin, psychologue, clinicienne, docteur en éthologie et directrice générale de Animal University, et Thierry Bedossa, docteur vétérinaire, président d'honneur de Animal University et président du refuge AVA, organisée par l'Ecole de naturopathie ENA & MNC et "Pet Revolution", un congrès pluridisciplinaire organisé par Animal University, qui a rassemblé pendant deux jours, pour une édition 100 % digitale, vétérinaires, médecins, éthologues, éducateurs canins et chercheurs en sciences humaines pour débattre de l'existence d'une psychiatrie animale, de la gestion des comportements dits "gênants", des médiations animales, de l'importance de la connaissance et de la bienveillance dans le soin et de la prise en charge de la fin de vie de nos animaux.
Cette formation continue saura renforcer ma volonté de toujours en savoir plus pour toujours faire mieux. Je m’attache désormais à transmettre mes connaissances, mon expérience et mon approche du Chien à travers mes consultations et mes articles.
Projets 2021
En 2021, la formation continue restera plus que jamais mon mot d'ordre. Je suivrai encore avec beaucoup d'intérêt les formations de la plateforme Muzo+ : "Optimiser l'accompagnement du chien de refuge" avec Violette Patron, "Foyer multi-chiens" avec Wini Verschueren, "DogParkour" et "DogParkour avancé" avec Marjorie Miltenberger, "Medical Training 2" avec Iris Castaing, "Treibball" avec Camille Nguyen et "Confiance à distance" avec Marjorie Miltenberger.
J'aurai également l'immense honneur d'intégrer le Programme d'Education à la Connaissance du Chien et au Risque d'Accident par Morsure (PECCRAM), reconnu par le Ministère de l'Agriculture et la communauté scientifique vétérinaire, développé par FIMAC Canin et animé par Chantal Hazard, retraitée de l'Education Nationale, comportementaliste diplômée et intervenante en médiation animale, diplômée de l'Institut Français de Zoothérapie, qui me permettra par la suite d'intervenir dans les écoles auprès d'enfants de 4 à 10 ans afin de les sensibiliser à la connaissance du Chien et de leur apprendre, de leur faire comprendre et de les aider à traduire le langage canin.
Je travaille enfin sur l'ouverture de mon propre centre de coaching et de réhabilitation canine (CCRC) afin de proposer des programmes, des stages et des ateliers de qualité autour du Chien.
Si vous saviez comme il me tarde de vous retrouver et de "parler Chien" avec vous !
Mon approche |
La définition du Chien
Le Chien ("Canis Familiae") est un animal mammifère carnivore, quadrupède, digitigrade et polymorphe, qui appartient à la grande famille des canidés.
S’il partage plus de 99 % de son patrimoine génétique avec le Loup ("Canis Lupus"), les origines de sa domestication par l’Homme ("Homo Sapiens"), qui remonteraient à la période du Paléolithique, sont encore incertaines.
Le Chien est aujourd'hui un animal conceptualisé, idéalisé voire caricaturé. Il peut être d’attachement ou de répulsion. Il peut être familier ou commensal. Il peut être domestique ou sauvage. Il peut être de chasse, de travail, de garde ou de compagnie. Finalement, la présence du Chien dans la société humaine est un véritable paradoxe.
Les races de chiens
Aussi surprenant que cela puisse paraître, toutes les races de chiens descendent d’un même ancêtre commun : le loup gris. Sélectionnées depuis plus de quinze mille ans pour leur utilité, chaque race possède aujourd'hui des caractéristiques spécifiques qui la rendent singulière.
Il existe plus de 350 races de chiens reconnues officiellement par les différentes organisations canines internationales. Ces races peuvent être classées selon le groupe, selon les caractéristiques morphologiques ou selon la taille.
Bien plus qu'un "effet de mode", la sélection artificielle de l'hypertype, contrôlée et poussée à l’extrême, est à l'origine du développement de pathologies caractérisées chez certaines races et peut induire des troubles organiques du comportement.
La cognition, les sens et le langage canin
Le cerveau du Chien est fait, comme pour l’Homme, de neurones lui permettant de recueillir et de traiter les informations de son environnement et d’agir en conséquence. L’"Umwelt" du Chien, c’est-à-dire "le monde qu'il ressent", est toutefois singulièrement opposé à celui de l’Homme.
Le Chien appréhende son environnement grâce à son odorat, qui est son sens principal. Il ne "voit" donc pas le monde comme nous le voyons. Il ne ressent pas les choses comme nous les ressentons. Il ne communique pas comme nous communiquons.
"Il ne lui manque que la parole". Non, le Chien nous parle avec un langage qui lui est propre : le langage canin. Finalement, ce n'est pas lui qui ne nous comprend pas, mais bien nous qui ne cherchons pas à le comprendre.
La socialisation et la familiarisation du Chien
Le Chien est un animal social, qui a besoin de la présence de ses congénères. La socialisation est une notion intraspécifique, applicable aux relations entre individus de la même espèce. La relation sociale que le Chien entretient avec ses congénères est une relation librement consentie.
Le Chien n’est pas nécessairement un animal familial, qui a besoin de la présence de l’Homme. La familiarisation est une notion interspécifique, applicable aux relations entre individus d’espèces différentes. La relation familiale que le Chien entretient avec l'Homme est une relation étroite, souvent unitaire et presque toujours contraignante.
Il n’est pas évident de considérer que les relations familiales interspécifiques sont homologues aux relations sociales intraspécifiques.
L'organisation sociale du Chien
L’organisation sociale du Chien est fondamentalement différente de celle du Loup.
L’organisation sociale naturelle du Loup repose en effet sur un groupement familial et monogame composé d’un couple reproducteur et de sa progéniture non encore dispersée. La théorie selon laquelle l’organisation sociale du Loup serait fondée sur la hiérarchie est une imposture scientifique résultant de l’observation de l’organisation sociale d’un groupe d’individus constitué de manière artificielle par l’Homme.
L’organisation sociale naturelle du Chien repose, quant à elle, sur une interattraction d’individus non-apparentés et polygames. Les dernières avancées en éthologie canine, la science du comportement canin, ont démontrées que la relation intraspécifique que le chien entretient avec ses congénères se fonde sur un fonctionnement anarcho-utopique du groupe.
La "loi de la hiérarchie"
La hiérarchie n’est donc pas un concept opérationnel mais une abstraction construite a posteriori par l'Homme. Il n’existe aucun critère déterminant justifiant la mise en place d’une hiérarchie intraspécifique au sein même de l’organisation sociale du Chien. Ce modèle n’est ni plus ni moins qu’une tendance humaine à valoriser le pouvoir.
Il est toujours possible d’instaurer une relation interspécifique hiérarchique avec le Chien. Celle-ci, alors impunément identifiée comme une relation sociale reposant sur les bases d’une subordination obligatoire, n’aura cependant aucune pertinence biologique et pour seule nature que d’altérer durablement toute possibilité de construire une relation empathique avec l’Homme.
Le Chien est capable de distinguer les sons propres à son espèce (aboiements, grognements, jappements, hurlements), et les sons impropres à son espèce (les mots notamment). Il ne traiterait donc pas le vocabulaire humain comme un signal spécifique mais comme un son non spécifique, ce qui irait alors à l’encontre d’une opinion largement véhiculée selon laquelle le Chien considèrerait l’Homme comme un membre à part entière de sa "meute".
La théorie de la dominance
La dominance et la soumission ne sont pas des traits de tempérament mais les résultantes d’une relation intraspécifique dyadique, c’est-à-dire la conséquence d’une interaction entre deux individus déterminés de la même espèce. Le tempérament fait partie intégrante d’un patrimoine génétique. Le Chien n’est donc pas "dominant" ou "soumis" de nature avec l’ensemble de ses congénères mais adapte sa réponse comportementale, plus ou moins "assertive" ou "craintive", au propre comportement de son interlocuteur.
De la même manière que l’instauration d’une relation interspécifique hiérarchique semble non pertinente sur le plan biologique, il est aujourd’hui impossible de considérer qu’une relation interspécifique de dominance ait un réel sens écologique. La familiarisation progressive du Chien et l’instauration d’une relation de dépendance à son égard ont seulement conféré à l’Homme une tendance évidente à vouloir l’inférioriser.
La théorie de la dominance, même incomprise, a malheureusement permis l’émergence de "méthodes" coercitives ayant pour seul but de soumettre le Chien à son "maître". L’exacerbation de l’Homme et sa supposée "intelligence supérieure" sur les autres espèces animales ont fomenté cette fausse croyance l’encourageant à dominer "son" chien, si tant est que l’on puisse revendiquer une quelconque propriété sur un être vivant, et à s’imposer en "chef de meute".
La culture de la punition
La morale induit des comportements humains se voulant punitifs envers le Chien alors même que celui-ci n’a aucune notion de ce qui est bien et de ce qui est mal et est incapable d’inférer une intentionnalité d’autrui.
La société humaine a été conçue pour et par l’Homme. L’intervention punitive et moralisatrice chaque fois que le Chien "transgresse" un "interdit" n'a aucun sens à son égard.
Le Chien est un animal opportuniste. Lorsqu’il produit un mauvais comportement, il ne l’apprend qu’a posteriori. La culture de la punition peut, certes, avoir pour effet de le dissuader de recommencer mais elle entame de toute évidence durablement la qualité de sa relation avec celui qui la lui inflige par voie de conséquence.
Répondre à un comportement par une punition systématique dénote ainsi une profonde ignorance en éthologie canine.
Les "troubles" du comportement canin
Il existe une variabilité héréditaire du seuil d’activation de certains comportements. Cependant, le développement d’une relation familiale interspécifique n’est pas inné.
La marginalisation du Chien induit systématiquement un bilan négatif de son état psychologique. L’incompréhension de l’Homme et sa réaction inadaptée entérinent inévitablement le développement de "troubles" comportementaux. L’ignorance de la fonction d’un comportement, dit "indésirable", est alors de nature à favoriser le bridage du Chien.
L’anthropomorphisme, cette tendance à attribuer aux animaux des réactions humaines, pousse l'Homme à croire que les conditions de vie du Chien du XXIème siècle sont optimales. La personnification du Chien et les étiquettes attribuées aux réactions canines, faussent considérablement la manière dont l’Homme le considère et se comporte avec lui. Un Chien n’est ni "gentil", ni "méchant". Il n’est ni "jaloux", ni "possessif". Il n’est ni "têtu", ni "rancunier". Il n'a pas non plus les mêmes besoins que l'Homme. Mais alors, comment penser le Chien en évitant les pièges de l’anthropomorphisme ?
Agressivité ou réactivité, grognements ou aboiements excessifs, surexcitation ou hyperactivité, problèmes de socialisation ou de familiarisation, anxiété, hyperattachement, comportement destructeur ou amassement compulsif, obsessions, fixations ou phobies ?
Il est impensable de prétendre pouvoir classer les troubles du comportement en "pathologies" et de définir pour chacun d’eux une étiologie, un diagnostic, un pronostic et un traitement. Il est toutefois possible de les classer en facteurs de risques intrinsèques et extrinsèques susceptibles de fragiliser le Chien dans l’expression de ses comportements et de déstabiliser ses capacités adaptatives.
Les "méthodes" d'éducation canine
Il n’existe aucun "mode d’emploi" permettant de créer le Chien "parfait". La perfection n’est-elle pas un concept subjectif ? Le "formatage par défaut" du Chien à l’image de l’Homme n’est qu’une élucubration criminelle. Le narcissisme humain est-il à ce point exacerbé ?
Il n’existe aucune "méthode" imparable et universelle. Chaque chien est un "être vivant doué de sensibilité" qui doit être considéré dans son unicité, en tenant compte de son tempérament, de ses émotions et de ses humeurs mais également de ses besoins, de ses caractéristiques spécifiques, inhérentes à sa race, et de ses instincts. L’élaboration d’un plan d’action de modification comportementale passe indéniablement par une remise en perspective du respect de l’intégrité physique et morale de l’animal.
Quelle que soit la popularité d’une "méthode", plus ou moins dite "positive", cela ne la rend pas justifiable pour autant. Quelle que soit la renommée d’un professionnel, cela ne le rend pas plus légitime. Il subsiste aujourd’hui encore beaucoup trop de vérités réfutables et d'inepties flagrantes en matière d’éducation canine.
Désapprendre pour réapprendre. Déconstruire pour reconstruire. La remise en question régulière de notre approche du Chien à la lumière des dernières avancées scientifiques en éthologie canine n'est ni une déviance psychiatrique ni un manque de crédibilité.
Le travail de fond...
Les problèmes de comportement sont l'une des premières causes d’abandon en France. Pourtant, les comportements du Chien, qu'ils soient "acceptables" ou "indésirables", ne sont que la partie visible de l'iceberg. Chaque comportement est le fruit de dispositions environnementales favorables ou défavorables et de facilités ou de difficultés de compréhension et de communication interspécifiques.
Le "dressage" n’est pas vecteur de "bons" comportements. La gestion d’une situation et l’interprétation d’un comportement canin nécessitent un réel travail de fond et ne peuvent se solutionner par un simple conditionnement à l’obéissance.
...et de forme
Le recours aux apprentissages maîtrisés par l’Homme permet bien entendu d’assurer l’intégration du Chien à la société humaine. Mais, une relation interspécifique équilibrée implique nécessairement que le Chien puisse conserver son pouvoir de décision en dehors de toute approche contraignante et coercitive de la part de son "humain".
La relation humain-chien doit en cela être considérée comme une relation de "maître-élève" et non de "maître-esclave". Il n'est pas question de "dresser" votre chien afin qu’il vous obéisse "au doigt et à l’œil".
La réhabilitation du Chien et l'accompagnement de l'Homme
La réhabilitation du Chien en tant que "Chien" peut se faire sans peine, mais elle ne se fera pas sans effort.
Exiger le changement c'est aussi accepter de changer et, bien souvent, de repositionner son propre curseur. Je ne suis pas juge de vos antécédents et me refuse toute approche moralisatrice ou tout jugement de votre situation. Quels que soient le chemin parcouru et la méthode que vous avez jusqu'alors employée, je mets un point d'honneur à vous garantir toute ma bienveillance, mon respect, ma patience, mon sens de l'éthique et ma discrétion.
Votre confiance et votre entière collaboration seront fondamentales dans cette démarche du "mieux vivre ensemble". Votre chien compte sur vous.
Mon parcours |
Attestations canines
Septembre 2019 | Attestation de connaissances relative aux activités liées aux animaux de compagnie d'espèces domestiques (ACACED, ex CCAD) n° 2019/e097-7b4a, Session n° 4344, Canibest L'Ecole des Chiens (Zoopro), Asnières (2 journées en présentiel) |
Stages et formations canines
Janvier 2021 | Formation "Foyer multi-chiens", Winy Verchueren, Canécole, Muzo+ (en cours) Formation "Optimiser l'accompagnement du chien en refuge", Violette Patron, Chien Ecolier, Muzo+ (en cours) |
Décembre 2020 | Formation "L'approche scientifique du comportement", Stéphanie Deldalle, A2C, Muzo+ (6 semaines en e-learning) Congrès "Pet Revolution", Sarah Jeannin et Thierry Bedossa, Animal University (2 jours en visioconférence) |
Novembre 2020 | Présentation "Regards croisés sur l'éthologie", Sarah Jeannin et Thierry Bedossa, Animal University, ENA & MNC - Ecole de Naturopathie (1h en visioconférence) Formation "Structure et flatwork", Camille Nguyen, Muzo+ (6 semaines en e-learning) |
Octobre 2020 | Formation "Marche en laisse", Winy Verchueren, Canécole, Muzo+ (6 semaines en e-learning) |
Septembre 2020 | Stage "Initiation aux massages canins", Valérie Garcia, Convergences Animales (chez Chrystel Herbulot, Edu'Cat Pat), Voves (1 journée en présentiel) |
Juillet 2020 | Formation "Medical Training" (soins coopératifs), Iris Castaing, Ludicanis, Muzo+ (6 semaines en e-learning) |
Juin 2020 | Stage "Chiens réactifs : Comment gérer ?", Chrystel Herbulot, Edu'Cat Pat, Voves (1 journée en présentiel) |
Mars 2020 | Stage "Premiers secours chiens et chats" (PSCC 1), Chrystel Herbulot, Edu'Cat Pat (chez Aurélie Santin-Fabre, Canis Familiae), Mittainville (1 journée en présentiel) Formation "Psychologie animale", Bertrand L. Deputte, AFPAG (10h en e-learning) Formation "Face à l'environnement : Aider les chiens réactifs, agressifs et phobiques", Lisa Longo, Animal Académie, Muzo+ (6 semaines en e-learning) |
Janvier 2020 | Formation "Analyse et modification comportementale" (ABA - Applied Behavior Analysis), Lisa Longo, Animal Académie, Muzo+ (6 semaines en e-learning) |
Octobre 2019 | Colloque "Droits et personnalité juridique de l'animal", La Fondation Droit Animal (LFDA), Institut de France, Paris (1 matinée en visioconférence) |
Mai 2019 | Adaptation en famille du chien de refuge, Aurélie Santin-Fabre, Canis Familiae (au refuge SPA La Berthière), Hermeray (1 après-midi en présentiel) |
Sports canins
Mai 2020 | Cani-cross "Run for Us", IUT de Chartres, Luisant (annulé) |
Septembre 2019 | Cani-cross "Crocs-en-jambes", Association Cani-Courses du Val Drouette (ACCVD), Nogent-le-Roi (1 après-midi) |
Mai 2019 | Cani-cross "Run for Us", IUT de Chartres, Luisant (1 après-midi) |
Juillet 2003 | Conduite d'attelages, Les Equipages Adam's, Haut-Doubs (5 ans) |